1) La banquette arrière

On roule à toute allure sur les routes de France,
La route s’ra longue et dure mais ça n’a pas d’importance ;
Pendant que les plus sages surveillent le volant,
Speedy n’a pas dormi et c’est lui qui conduit…

Mais la banquette arrière, elle n’en a rien à faire,
Elle carbure à la bière sur l’autoroute de l’enfer.

Arrêt à la station ; direction le rayon,
Le rayon du terroir, là où y a du pinard.
Pendant que les plus sages vont boire un café noir,
Y’a la banquette arrière qui fait le plein de bière…

Car la banquette arrière, elle n’en a rien à faire,
Elle carbure à la bière sur l’autoroute de l’enfer.

On arrive au péage, ça sent l’embouteillage,
Les cong’pay’ sont rentrés, c’est fini la récré…
Pendant que les plus sages raquent ce putain de péage,
Y’a la banquette arrière qui s’finit à la bière.

Car la banquette arrière, elle n’en a rien à faire,
Elle carbure à la bière sur l’autoroute de l’enfer.
Elle carbure au pinard, fume pétards sur pétards,
Elle refuse de vieillir : rester jeune ou mourir !

C’est la banquette arrière…

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2) Je me fais chier

Je traîne toute la journée,
En bas de mon HLM,
C’est le meilleur moyen
Pour avoir des problèmes.
Je vais plus au lycée,
C’est con, on m’a viré,
Paraît que j’foutais rien
Que j'étais un bon à rien.

J’ai pas envie d’bosser,
Pour gagner trois fois rien,
Et me tuer au travail
Comme mon père pour que dalle

J’me fais chier, je zone toute la journée
J’me fais chier, en bas de mon escalier
J’me fais chier, je glande toute la journée
J’me fais chier, surtout quand vient l’été…

Pourtant quand j’étais petit,
J’croyais au paradis
J’croyais au père Noël
Mais on m’avait menti
Et avec mes parents,
Oui je m’embrouille tout le temps,
Comme je ne gagne pas d’argent,
Ils me traitent de feignant…

Moi j’irai pas bosser,
Pour gagner une misère,
Me tuer au travail
Comme mon père ou ma mère

J’me fais chier, je zone toute la journée
J’me fais chier, en bas de mon escalier
J’me fais chier, je glande toute la journée
J’me fais chier, surtout quand vient l’été…

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3) Tous les jours

Tous les jours il y a une femme qui tombe sous les coups
d'un mari violent ou d'un amant jaloux.
Tous les jours il y a une femme qui va à l'hôpital
tabassée par son homme alcoolique et brutal.

Alors, alors arrête un peu d'insulter les femmes
pendant que des brutes épaisses assassinent leur princesse
tous les jours il y a une mère qui finit au cimetière
je suis sûr que t'aimerais pas que ton père tabasse ta mère

Tous les jours, tous les jours
Tous les jours, tous les jours

Tous les jours il y a une femme tabassée par son homme
un salaud, une ordure abrutie par l'alcool.
Pendant que le ragoût cuit, que les p'tits sont au lit
pendant que les enfants pleurent, souvent maman elle meure.

Alors, alors arrête un peu d'insulter les femmes
pendant que des brutes épaisses assassinent leur princesse
pour un oui pour un non cendrillon prend des gnons
la belle au bois dormant git dans une marre de sang.

Tous les jours, tous les jours
Tous les jours, tous les jours

Tous les jours il y a une femme qui tombe sous les coups
d'un mari violent ou d'un amant jaloux
Tous les jours il y a une femme qui part à l'hôpital
tabassée par son homme alcoolique et brutal

Alors, alors arrête un peu les chansons misogynes
pendant que des salaud tabassent des frangines,
pendant que le ragoût cuit, que les p'tits sont au lit,
pendant que les enfants pleurent, souvent maman elle meure.

Tous les jours il y a une mère qui finit au cimetière
je suis sûr que t'aimerais pas que ton père tabasse ta mère.
Pour un oui pour un non cendrillon prend des gnons
la belle au bois dormant git dans une marre de sang.

Tous les jours, tous les jours
Tous les jours, tous les jours

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4) Gwendoline

Elise est une blonde platine
Belle comme les anges des magazines
Oui élise est une Marilyn
Comme on en voit que dans les films…
Mais Elise a un gros défaut,
Elise réfléchit beaucoup trop.
Mais c'est pas grave, on l'aime quand même,
Car Elise est une reine.

Oui Elise est une bombe,
Bien plus belle que la Joconde,
Qui aime bien les blousons noirs
Qui font du bruit tous les soirs

Tous les soirs…

Emilie est très jolie
Elle fait pas semblant elle dit oui !
Emilie est une tuerie,
C’est toujours elle qui choisit.
Emilie n’se prend pas la tête,
Emilie sait faire la fête,
Emilie est une rockeuse,
Emilie n'est pas peureuse…

Emilie est une bombe,
Bien plus belle que la Joconde,
Qui aime bien les blousons noirs
Qui font du bruit tous les soirs.

Tous les soirs…

Justine est une gwendoline,
Avec elle c'est la frime,
Et quand elle te prend en photo
Tout d'un coup tu deviens beau.

Emilie est une bombe
Bien plus belle que la Joconde
Qui aime bien les blousons noirs
Qui font du bruit tous les soirs
Oui Sophie est une punkette
Aussi belle que Joan Jett,
Qui aime bien les blousons noirs
Qui font du bruit tous les soirs.

Tous les soirs…

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5) Héroïne

Elle s'appelle héroïne,
C'est ma sœur, ma frangine,
Lentement, elle m'assassine.

Elle s'appelle cocaïne,
Avec elle c'est la frime,
Mais elle aussi m'abîme…

Stop ou encore !
C’est la vie ou la mort.
Shoot, shoot again !
Quand tu coules dans mes veines.
Stop ou encore !
C'est la vie ou la mort.
Shoot, shoot again !
Me dit ma petite reine…

Elle s'appelle ecstasy,
C'est ma petite amie,
Avec elle je revis.

Elle s'appelle LSD,
Oui c'est ma bien-aimée,
Qui me fait tout oublier.

Stop ou encore !
C’est la vie ou la mort.
Shoot, shoot again !
Quand tu coules dans mes veines.
Stop ou encore !
C'est la vie ou la mort.
Shoot, shoot again !
C'est du pareil au même

Elle s’appelle Marijane,
Et avec elle je plane,
Quand j’ai du vague à l’âme…

Il s'appelle cannabis,
Il me rend des services,
Quand je suis seul et triste.

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6) On en a marre

Attention la police, attention la milice
Nous la jeunesse de France on n’a plus d’espérance
Alors surtout fais gaffe si tu viens nous faire chier
Tu sais nous on t’attend, on est prêts à tout péter

Oui la jeunesse de France elle en marre d’être pauvre
Elle en a marre d’être pauvre, elle en a marre
Oui la jeunesse de France elle en marre d’trimer
Sans pouvoir se loger, se loger.

Attention l’CRS, attention l’milicien
Et surtout toi l’connard, le connard politicien
Oui la jeunesse de France, elle veut plus de promesse
Elle n’a plus peur de toi, elle est prête au combat

Oui la jeunesse de France elle en marre d’être pauvre
Elle en a marre d’être pauvre, elle en a marre
Oui la jeunesse de France elle en marre d’trimer
Sans pouvoir se loger, se loger.

Oui la jeunesse de France, elle voudrait un avenir
Elle a marre d’attendre et de ne rien voir venir
Alors si tu n’ fais rien, toi le politicien,
Il faut t’attendre au pire, le cauchemar est à venir

Oui la jeunesse de France elle en marre d’être pauvre
Elle en a marre d’être pauvre, elle en a marre
Oui la jeunesse de France elle en marre d’trimer
Sans pouvoir se loger, se loger.

Oui la jeunesse de France elle en marre d’être pauvre
Elle en a marre d’être pauvre, elle en a marre
Oui la jeunesse de France elle en marre d’être pauvre
Elle en a marre d’être pauvre
Elle en a marre (ter)

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7) Johnny s'en va t'en guerre

Johnny s'en va t’en guerre,
Johnny est jeune et fier;
Dans son bel uniforme
Il se prend pour un homme;
Johnny a belle allure, Johnny est jeune et pur
Johnny est volontaire pour aller en enfer

Johnny ne sait pas encore, Johnny ne sait pas encore
Que la guerre lui réserve un sort pire que la mort
Johnny ne sait pas encore, Johnny ne sait pas encore
Qu'en allant à la guerre il ira en enfer…

II sera un héros
Servant la patrie,
Johnny n’a pas compris
Qu'elle se moque de lui,
Que faisant son devoir, iI vivra un cauchemar
Et qu'on lui a menti, que la guerre n'est qu'une boucherie

Johnny ne sait pas encore, Johnny ne sait pas encore
Que la guerre lui réserve un sort pire que la mort
Johnny ne sait pas encore, Johnny ne sait pas encore
Qu'en allant à la guerre, il ira en enfer…

Johnny ne sent plus rien
Johnny n'entend plus rien
Non Johnny n’est pas mort mais c'est bien pire encore
Johnny souffre le martyr
Johnny voudrait mourir
Mais personne ne l'entend
Perdu dans le néant

Johnny ne sait pas encore, Johnny ne sait pas encore
Que la guerre lui réserve un sort pire que la mort
Johnny ne sait pas encore, Johnny ne sait pas encore
Qu'en allant à la guerre, il ira en enfer…

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8) Sexe, fric & politique

J’ suis un homme politique, ma vie est fantastique,
J’ai un salaire de roi, je vis comme un pacha ;
J’ai plein de privilèges, j’ai la retraite à vie,
J’ bosse deux jours par semaine, oui je mène la grande vie !

Et avec les gonzesses, là c’est vraiment royal,
Je nique à tour de bras comme mon pote DSK !

Sexe, fric, politique, sexe, fric, politique
La politique, c’est fantastique !
Sexe, fric, politique, sexe, fric, politique
On s’fait du fric, on baise, on nique…
Et vive la République

Y’a que les citoyens qui rêvent d’un monde meilleur
Nous on est juste là pour s’faire un max de beurre,
Je n’fais pas d’politique pour avoir des idées,
D’ailleurs je n’en ai pas, je bosse que pour le blé.

Nous c’qui nous intéresse c’est le fric, les gonzesses
S’engraisser sur ton dos aux frais de la princesse

Sexe, fric, politique, sexe, fric, politique
La politique, c’est fantastique !
Sexe, fric, politique, sexe, fric, politique
On s’fait du fric, on baise, on nique…
Et vive la République

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9) Y'aura toujours des cons

Y aura toujours des hommes pour croire au Paradis
Pour croire que Dieu existe, qu’on peut sauver le Christ,
Y aura toujours des hommes oui pour faire leur prière
Puis aller à la guerre assassiner leurs frères…

Y aura toujours des hommes pour croire au Père Noël
Pour jouer au loto toutes les semaines au bistrot,
Y aura toujours des cons pour voter pour des riches
Qu’ont toujours pas compris que les riches sont des pourris.

Y aura toujours des cons pour croire qu’ils ont raison
Y aura toujours des cons pour nous faire des sermons
Y aura toujours des cons pour parler en ton nom
Y aura toujours des cons pour faire chier les keupons…

Y aura toujours des hommes pour vouloir commander ;
Des dictateurs sans nom qu’ont perdu la raison…
Y aura toujours des hommes pour faire croire aux prolos
Oui qu’en travaillant plus ils seront plus heureux…

Y aura toujours des hommes pour croire au Paradis
Pour croire que Dieu existe, qu’on peut sauver le Christ,
Y aura toujours des pauvres pour aller voir des riches
Taper dans un ballon et gagner des millions…

Y aura toujours des cons pour croire qu’ils ont raison
Y aura toujours des cons pour nous faire des sermons
Y aura toujours des cons pour parler en ton nom
Y aura toujours des cons pour faire chier les keupons…

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10) Tout seul

Tous les matins quand je me réveille, je suis tout seul,
Quand je bois mon petit café, encore tout seul,
Et puis quand je pars travailler, toujours tout seul
Et même dans mon petit cercueil, là c’est sûr, je serai seul !

Tout seul, tout seul, tout seul comme un chien
Tout seul, tout seul, tout seul comme un chien
Tout seuls, tout seuls, tout seuls comme des chiens
Tout seuls, tout seuls, tout seuls comme des chiens

C’est vrai que je ne suis pas très beau, un vrai crapaud,
J’ai la tronche à Quasimodo, un vrai cageot ;
Et que dans le monde d’aujourd’hui, si t’es pas beau,
Tu passes ta vie à être seul, être toujours, toujours tout seul…

Tout seul, tout seul, tout seul comme un chien
Tout seul, tout seul, tout seul comme un chien
Tout seuls, tout seuls, tout seuls comme des chiens
Tout seuls, tout seuls, tout seuls comme des chiens

C’est vrai que je ne suis pas très riche, un vrai prolo
Avec ma gueule de clodo, je ne trouve pas de boulot
Et parfois quand je croise un thon qui me trouve mignon
A chaque fois je suis tellement con, qu’à tous les coups elle me dit non !

Tout seul, tout seul, tout seul comme un chien
Tout seul, tout seul, tout seul comme un chien
Tout seuls, tout seuls, tout seuls comme des chiens
Tout seuls, tout seuls, tout seuls comme des chiens

Tout seuls comme des chiens
Tous seul comme un chien

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11) Gangster

C’matin j’me lèverai pas pour aller au bureau.
J'en ai marre d'engraisser ces enfants de salauds ;
Je resterai au lit avec ma p’tite amie
Avant d'aller braquer l’casino d'à côté.

J'deviendrai un gangster comme la bande à Baader
J'en ai marre d’engraisser les patrons, les banquiers…

C’matin j’me lèverai pas oui pour prendre le métro,
J'aurai plus jamais peur d'être en retard au boulot.
Avec mon pote Saïd, j’ deviendrai un caïd,
J'irai acheter un pit et je vendrai du shit.

J'deviendrai un gangster comme la bande à Baader
J'irai flinguer ces bourges oui comme les Brigade rouges

C’matin j’me lèverai pas pour aller à l'usine,
J'en peux plus des patrons et de leur limousine
J'irai braquer leurs banques et leurs maisons rupines
Comme la bande à Bonnot, comme la bande à Mesrine

J'deviendrai un gangster comme la bande à Baader
J'en ai marre d’engraisser les patrons, les banquiers…

C’matin j’me lèverai pas pour aller au travail,
L’travail c'est plus rentable, les salaires sont minables.
J’deviendrai un truand, un rebelle, un brigand,
J’détrousserai les bourgeois oui comme Robin des Bois.

J'deviendrai un gangster comme la bande à Baader
J'irai flinguer ces bourges oui comme les Brigade rouges
J'deviendrai un gangster comme la bande à Baader
J'en ai marre d’engraisser les patrons, les banquiers…

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12) Faison du bruit

« Hé Ho, Hé Ho » faisaient les keupons
En chantant la Révolution ;
« Hé Ho, Hé Ho » faisait la jeunesse
En canardant les CRS.

Salut coucou, nous revoilà, camarades !
Les Sales Majestés vous saluent, camarades !

Alors faisons du bruit, faisons du bruit,
Foutons l’bordel encore une fois toute la nuit ;
Faisons du bruit, faisons du bruit,
Avant que ne sonne le glas, faisons du bruit !

Nous on emmerde le patronat,
Et sa cohorte de scélérats,
Et la salope du Medef,
Qui fait de nous des SDF.

Les Sales Majestés vous saluent, camarades !
Et vous souhaitent la bienvenue, camarades !

Alors faisons du bruit, faisons du bruit,
Foutons l’bordel encore une fois toute la nuit ;
Faisons du bruit, faisons du bruit,
Avant que ne sonne le glas, faisons du bruit !

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13) Apéro

Bientôt y aura plus d’eau à mettre dans le pastis,
On a trop arrosé ce putain de maïs,
Bientôt y aura plus d’eau à mettre dans les biberons,
Ce sera comme en Afrique où meurent les nourrissons

Y aura plus d’apéro,
De concours de Pernod,
Le soir dans les bistrots
Avec les poteaux.

Bientôt y aura plus d’eau à mettre dans le Casanis
Y aura plus de glaçons pour mettre dans le bourbon,
Y aura plus d’anisette avec les cacahouètes,
Le Ricard sera sec bonjour les maux de tête.

Y aura plus d’apéro,
De concours de Pernod,
Le soir dans les bistrots
Avec les poteaux.

Bientôt y aura plus d’eau pour mettre dans le Jet 27
Le réveil sera dur les lendemains de fête…
Bientôt y aura plus d’eau pour arroser le houblon
Quand y aura plus de bière ça deviendra l’enfer…

Bientôt y aura plus d’eau pour mettre dans le Pernod
Y’aura plus de commando qui traîne dans les bistrots
Bientôt y aura plus d’eau pour mettre dans le Ricard
Les terrasses seront vides du matin jusqu’au soir

Y aura plus d’apéro,
De concours de Pernod,
Le soir dans les bistrots
Avec les poteaux.

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14) Les indiens

On vivait tranquille dans notre île,
D’amour, d’eau fraîche et de belles filles,
La nature nous avait gâtés,
On n’avait plus qu’à se baisser.
Il faisait beau, il faisait chaud,
Sous les palmiers, les noix de coco,
Sous le soleil des Caraïbes,
On vivait tranquille dans notre île.

« Hé Ho Hé Ho » faisaient les Indiens,
« Hé Ho Hé Ho », en scalpant les Américains
« Hé Ho Hé Ho », les tuniques bleues, les tuniques rouges,
« Hé Ho Hé Ho », et autres sauvages européens…

On vivait tranquille dans les plaines,
D’amour, d’eau fraîche, de belles indiennes,
Et quand venait la belle saison,
On chassait l’ours et le bison…
Et tous les soirs au coin du feu,
On chantait, remerciant les dieux,
Heureux dans la grande prairie
On vivait comme au Paradis…

« Hé Ho Hé Ho » faisaient les Indiens,
« Hé Ho Hé Ho », en scalpant les Américains
« Hé Ho Hé Ho », les tuniques bleues, les tuniques rouges,
« Hé Ho Hé Ho », et autres sauvages européens…

On vivait tranquille dans la jungle,
D’amour, d’eau fraîche, à Saint-Domingue,
Chassant le jaguar et l’iguane
Avec nos flèches, nos sarbacanes,

Et le soir à la belle étoile,
Avec nos enfants et nos femmes,
Oui on remerciait la nature
Pour son abondante nourriture…

« Hé Ho Hé Ho » faisaient les Indiens,
« Hé Ho Hé Ho », en scalpant les Américains
« Hé Ho Hé Ho », les tuniques bleues, les tuniques rouges,
« Hé Ho Hé Ho », et autres sauvages européens…
« Hé Ho Hé Ho » faisaient les Indiens,
« Hé Ho Hé Ho », en scalpant les Américains
« Hé Ho Hé Ho » faisaient les Indiens,
« Hé Ho Hé Ho », mettant à mort les conquistadors…

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15) Un pour tous, tous pourris

Un pour tous, tous pourris ! Un pour tous !
Un pour tous, tous pourris ! Un pour tous !

Pendant que Nicolas envoi les CRS
Tabasser la jeunesse à Garges-lès-gonesse
Pendant que Bettencourt arrose la basse-cour
Pendant que le Medef fait de toi un SDF.

Toi tu vis comme un rat, comme un rat
Plus de pognon dans la Casbah, la Casbah
Toi tu vis comme un rat, comme un rat !
Toujours plus dures les fins de mois, fins de mois…

Pendant que les ministres pistonnent leurs gonzesses.
Et fument des cigares aux frais de la princesse.
Pendant que Sarkozy enrichit ses amis.
Pour un oui pour un non, tu finis en prison.

Toi tu vis comme un rat, comme un rat
Plus de pognon dans la Casbah, la Casbah
Toi tu vis comme un rat, comme un rat !
Toujours plus dures les fins de mois, fins de mois…

Oyez ! Jeunesse de France qui souffrez en silence
Pendant que Sarkozy dévalise la France
Oyez ! Jeunesse de France, des villes et des campagnes
Si tu ouvres ta gueule, tu finiras au bagne !

Un pour tous, tous pourris ! Un pour tous !
Un pour tous, tous pourris ! Un pour tous !

Pendant que Hortefeux chasse les clandestins
Oui comme faisait jadis le maréchal Pétain
Pendant que Sarkozy réprime à tour de bras
La répression commence, bientôt chaos en France !

Toi tu vis comme un rat, comme un rat
Plus de pognon dans la Casbah, la Casbah
Toi tu vis comme un rat, comme un rat !
Toujours plus dures les fins de mois, fins de mois…

Pendant qu’Eric Besson divise la Nation
Et parle comme Laval, comme le Front National,
Pendant que la Milice, renvoie les romanos,
Tapie empoche le fric et dit « merci Sarko ! »

Un pour tous, tous pourris ! Un pour tous !
Un pour tous, tous pourris ! Un pour tous !

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